SERVICES PUBLICS : LES POSSIBILITES DE FINANCEMENT EXISTENT !

On nous serine qu’il n’y aurait « pas de sous » pour satisfaire les besoins, pourtant modestes, que revendiquent les salariés dans des secteurs aussi névralgiques que la petite enfance, les EPHAD, l’école ou encore la sécurité. On leur fait la leçon à longueur d’antenne : « Faites mieux avec moins ! ». Mais la vérité, c’est que des dispositifs ruineux comme les crédits d’impôt consentis aux grandes entreprises transnationales ont asséché les recettes de l’Etat, tandis que les salariés, les retraités et les petites entreprises n’ont aucun moyen d’échapper à l’impôt.

Or l’impôt, c’est, ou du moins ce devrait être, le financement des services publics. Enseignement, santé, justice, sécurité, infrastructures, tout ce qui fait la vie des gens et notamment des plus vulnérables. Les citoyens doivent dire leur mot sur la façon dont cet argent, le leur, produit par leur travail, est employé. Or, on vient de le voir avec l’affaire de Bétharram, des établissements scolaires privés sont financés jusqu’à 70% par nos impôts, et au nom de l’autonomie pédagogique dissimulent des dérives scandaleuses. Pire encore, ces entreprises qui délocalisent en Inde, en Chine ou au Brésil après avoir engrangés des milliards censés ‘ruisseler » sur l’emploi en France.

Cela n’empêche pas le sinistre Bardella, patron du Rassemblement National, de s’agenouiller devant les grands patrons qui « sont debout avant leurs salariés. » Il est vrai que ce type n’a jamais travaillé.

Posted in Non classé.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *